Chirurgie pré-implantaire : la greffe osseuse
Quand recourt-on à la chirurgie
implantaire ? Quels sont les avantages des implants ? En cas
d’atrophies osseuses, quels traitements et dispositifs
privilégier ?
Depuis l’utilisation en 1565 par le romain Pétronius
d’une plaque en or pour obturer une fissure dentaire
à la racine en titane, technique révolutionnaire
expérimentée dans les années 60 par le
professeur suédois Branemark, père de l’implantologie
dentaire moderne, la chirurgie bucco-dentaire a connu une
évolution spectaculaire. Aujourd’hui, en sus
des techniques classiques pratiquées par le chirurgien-dentiste
- pose de bridges ou couronnes pour remplacer une dent abîmée
ou fixation de prothèses amovibles (dentiers) pour
pallier à un sévère édentement,
se sont développées autour de l’implantologie
de nouvelles techniques de reconstructions du tissu osseux.
Ces actes chirurgicaux, pratiqués sous anesthésie,
nécessitent une formation chirurgicale spécifique.
> Implantologie
dentaire : les atouts d’une solution prothétique
en plein essor
L’implant dentaire,
est une racine artificielle en forme de vis constituée
de titane pur, bio-matériau à haute résistance
mécanique qu’on va placer dans l'os alvéolaire.
Durant la phase de cicatrisation, l’os fusionne avec
le titane garantissant ainsi sa stabilité dans la mâchoire.
A l’issue de ce phénomène qualifié
« d’ostéo-intégration », la
vis de cicatrisation est enlevée et remplacée
par une prothèse dentaire. La durée de vie d’un
implant va essentiellement dès lors dépendre
de la fixation dans l’os et de l’état de
ce dernier. 95% des implants sont encore en place et parfaitement
fonctionnels au bout de 10 ans ; une fiabilité et une
longévité exceptionnelles qui font de cette
technique chirurgicale coûteuse et non remboursable
(1700 € en moyenne pour la mise en place d’un implant
de qualité) un dispositif économiquement rentable
et d’une traçabilité absolue sur le long
terme.
> Chirurgie pré-implantaire
: quelle méthode appliquer en médecine reconstructive
osseuse ?
La perte d'une dent crée une résorption progressive
de l'os de la mâchoire. Lorsque la perte osseuse est
importante, l'implantologie dentaire ne peut intervenir. Il
est alors nécessaire de réaliser préalablement
une greffe osseuse naturelle dite « autogène
»qui consiste à prélever, sous anesthésie,
un peu d'os de la mâchoire inférieure pour le
greffer là où il fait défaut, le plus
souvent à la mâchoire supérieure.
